En savoir plus sur les habitats naturels et les poissons sauvages

   Chez le papillon arc-en-ciel, il existe une différence extraordinaire dans la longueur standard des adultes des deux sexes. Ce phénomène est particulier et se produit au sein des populations. Les hommes sont plus sujets à une telle disproportion.
Chez les mâles sauvages, on peut trouver une différence incroyable dans la taille d'un même vieux poisson, en fonction de l'emplacement et des influences climatiques.
En Floride, aux États-Unis, les mâles adultes peuvent atteindre une longueur de 16 à 103 mm. Les nageoires dorsales sont également très variables et atteignent une hauteur de 6 à 45 mm avec 10 à 17 rayons (Snelson, FF, Jr. 1985).
Contrairement à ce type de dimorphisme sexuel manifeste, certains petits mâles adultes, de 30 mm ou moins de longueur, ne présentent aucun caractère sexuel secondaire caractéristique. Ils ressemblent beaucoup aux femelles et la seule caractéristique sexuelle visible est le gonopode.
Seuls les mâles de plus de 45 mm commencent à montrer nettement la morphologie typique du phénotype, en particulier les caractéristiques particulières des mâles que l'on peut observer chez les poissons normaux vendus dans les petites animaleries. Ces spécimens plus grands commencent à montrer une coloration traditionnellement exceptionnelle, et les nageoires dorsales développées, qui peuvent atteindre jusqu'à 45 mm de hauteur, sont complètement différentes du sexe opposé. D'une part, les mâles d'une population donnée sont toujours assez petits (16 à 40 mm de longueur), et il n'y a pas de mâles plus gros. La deuxième population contient cependant plusieurs tailles de mâles (18 à 60 mm de longueur), les mâles les plus petits n'étant présents qu'en petit nombre (Snelson, FF, Jr. 1985). C'est dans cette deuxième population que l'on peut attraper de gros poissons, surtout pendant les mois d'été, qui ressemblent beaucoup à la forme habituelle d'aquarium d'élevage.
Probablement, les différences caractéristiques de taille entre les populations peuvent être dues à certains paramètres environnementaux, sociaux et génétiques, qui contrôlent une telle variabilité chez les mâles (Snelson, FF, Jr. 1985).
Malheureusement, les souches domestiques (cultivées) identifiées comme Poecilia latipinna sont de plus en plus éloignées de leurs origines et des anciens poissons sauvages, beaucoup sont sans aucun doute des hybrides avec d'autres espèces de papillons nocturnes.
Dans son évolution, le papillon arc-en-ciel a réussi à se propager dans des zones occupant une diversité exceptionnelle d'habitats.
Ces poissons peuvent encore être trouvés en eau douce et en eau salée, certaines populations des zones côtières pénétrant occasionnellement dans l'eau salée. Une telle flexibilité encourage la dispersion et l'invasion de nouveaux territoires.
En fait, cette espèce montre une large tolérance aux facteurs environnementaux et une flexibilité étonnante, comme un très faible niveau d'oxygène dissous dans l'eau.
En raison de leurs caractéristiques physionomiques, ces poissons peuvent en fait survivre à de très faibles niveaux d'oxygène. Poecilia latipinna réduit la consommation d'oxygène grâce à une tête aplatie, une position de bouche supérieure et des lèvres spécialement formées qui tirent l'eau d'un mince film de surface aqueux où des niveaux satisfaisants d'oxygène dissous peuvent encore être atteints, dans des environnements où la plupart des poissons mourraient d'étouffement.
Les mâles adultes de moins de 45 mm sont également communs dans les petites populations ou dans les régions où les hivers froids sont plus fréquents. Les mâles immatures nés à la fin de la saison de reproduction auront besoin de plus de temps pour se développer pleinement et grandiront jusqu'au printemps prochain lorsqu'ils atteindront la maturité sexuelle. L'explication de cet écart de taille était un simple fait biologique. Les mâles de la famille des poeciliidae ne se développent de manière notable que jusqu'à ce qu'ils atteignent la maturité sexuelle. 
La sélection sexuelle peut jouer un rôle important dans cette preuve et dans la variabilité morphologique de l'espèce.
Les femelles choisissent les mâles sur la base de nageoires dorsales plus hautes et d'une couleur de corps plus prononcée.
C'est aussi un individu du fait d'une plus grande beauté, de plus grandes nageoires dorsales, ... aussi des proies plus évidentes des prédateurs.
Le simple fait qu'une femelle se permette de rester en présence d'un mâle aussi prononcé pendant la parade nuptiale peut également mettre sa vie en danger, car les deux deviennent plus perceptibles pour le prédateur.
Quoi qu'il en soit, le succès de l'accouplement d'un mâle ne dépend pas seulement de ses grandes nageoires et de ses couleurs vives.
Il est courant de trouver plus de femelles que de mâles dans les populations sauvages, alors qu'il existe une relative symétrie entre les jeunes dans le sex-ratio. La même chose peut se produire en captivité lorsqu'il n'y a pas de prédateurs.
Dans le milieu naturel, ces poissons sont omnivores, avec un accent sur un régime végétarien. Ils se nourrissent principalement de matières vertes variées (principalement des détritus végétaux, des algues filamenteuses et unicellulaires), mais aussi de presque toutes les petites proies de taille appropriée, telles que le benthos animal, le zooplancton, les invertébrés aquatiques, les insectes et leurs larves, y compris les moustiques. stades de développement.
Les souches domestiques en captivité s'adaptent aux poissons normaux qui ont une alimentation normale.
L'utilisation des mêmes aliments équivalents à d'autres espèces animales populaires est un choix approprié, sans aucun complément ou soin alimentaire particulier autre que l'ajout d'une substance végétale.
C'est une de ces espèces qui accepte facilement la nourriture commerciale en flocons. En plus d'une alimentation sèche, fraîche ou surgelée, il ne faut pas oublier les ingrédients végétariens au nom de la bonne santé animale.
Les proies vivantes occasionnelles ou fréquentes ont un impact incroyable sur la santé globale de ces poissons.
Notez qu'il est fortement recommandé d'inclure des artémias, des larves de moustiques, de petits invertébrés aquatiques et d'autres proies vivantes communes (vivantes ou congelées) en plus de plusieurs alternatives végétales.

Si l'on se déplace vers le nord en fonction de leur répartition géographique, la population locale est souvent confrontée à des températures hivernales basses. Dans certaines régions, cela signifie une période d'interruption de la reproduction, car l'eau descend en dessous de 17 ° C, jusqu'à 14 ° C, cela dépend beaucoup de la population dont on parle.
L'État de Floride est considéré comme une région subtropicale, mais l'espèce a également été limitée à deux saisons de reproduction sur les frontières sud, l'une entre avril et juin et l'autre entre août et octobre.
En général, certains mâles nés en avril peuvent être prêts à s'accoupler en septembre ou octobre. L'effet secondaire d'une maturité sexuelle précoce est que ces mâles seront majoritairement plus petits par rapport aux autres qui n'atteindront la maturité sexuelle qu'au printemps prochain entre 11 et 13 mois. Comme déjà mentionné, les mâles arrêtent de grandir lorsqu'ils atteignent la maturité sexuelle.
L'espèce de la région subtropicale aux confins méridionaux de la répartition géographique des espèces au Mexique, devient fertile tout au long de l'année.
La température idéale pour la grossesse se situe entre 20°C et 26°C.
La grossesse de la femelle dure de 21 à 68 jours. Le temps entre les portées est assez lié à la température de l'eau, à la salinité et au régime alimentaire.
Grossesse à 29°C  cela peut prendre environ 28 jours. Au-dessus de 32°C, les complications et les risques pour la mère et le fœtus augmentent significativement.
Des expériences en laboratoire ont montré que la salinité peut devenir un facteur important à prendre en compte. 
La salinité est également un facteur clé du succès de la reproduction, de la taille du nouveau-né et de la croissance de la progéniture.
Selon la même source, la plupart des petits étaient à 25% de salinité à la naissance (1 018). En revanche, des nombres inférieurs sont atteints à la fois en eau douce et en eau de mer - 35% de salinité (1 026).
Une autre donnée importante résultant de cette expérience en laboratoire est qu'une salinité de 10 % (1 007) a entraîné de meilleurs taux d'élevage des juvéniles (Kumaraguru Vasagam et al., 2005).
Les femelles adultes plus grandes peuvent donner naissance à 200 petits ou même un peu plus.
Le comportement cannibale en captivité est rare, mais il peut se produire dans de petits aquariums ou en présence d'adultes affamés, ainsi que dans une mauvaise nutrition des poissons.
L'utilisation plutôt populaire des écloseries est l'une des sources de stress les plus importantes, souvent associée à des problèmes de grossesse. Les femelles qui ont été exposées à une telle expérience dans des cages seront confrontées à une agonie et à des souffrances durables menant à de longues périodes de grossesse elles-mêmes.
Ces grossesses inutilement longues sont très souvent associées à des complications de santé résultant de naissances problématiques, de fausses couches et de taux de mortalité élevés chez les poissons nouveau-nés.
Une fécondation réussie peut conduire à huit portées consécutives. Les femelles peuvent stocker du sperme jusqu'à 2 ans.
L'alimentation des nouveau-nés et des chiots ne posera pas de problèmes particuliers. Cette espèce suivra les besoins habituels des autres membres de la sous-famille Poeciliinae.
Les nouveau-nés sont relativement grands. Ils peuvent mesurer de 9 à 12 mm à la naissance. Moins d'une heure après la naissance, ils capturent de petites proies vivantes sous forme d'invertébrés aquatiques de taille appropriée ou de tout autre aliment artificiellement commun pour les poissons.

Source : http://www.viviparos.com/